l'abri de navigation ou passerelle
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le personnel à la passerelle lors des appareillages
à la passerelle au cours des manoeuvres lors des appareillages, le commandant assurait généralement la direction des opérations :

- il donnait à l'homme du chadburn les ordres à transmettre à la machine (le sens de marche et le régime des moteurs) qui lui confirmait en retour la bonne réception du "message",

- il donnait le cap par des ordres donnés à l'homme de barre qui lui confirmait en retour sa bonne réception et une fois l'ordre exécuté en avertissait le commandant,

- il était secondé par l'officier en second,

- le chef de quart s'apprêtait à prendre la suite des opérations à la fin du poste d'appareillage,

- les deux hommes de veille étant chacun à leur poste sur les ailerons de la passerelle surveillant la manoeuvre,

- le radio et le timonier étant eux aussi à leur poste d'appareillage, prêts à intervenir en cas de besoin,

cela faisait en tout neuf membres de l'équipage dans un espace relativement réduit,

en 1962 - 1963 la communication entre la passerelle et la machine se faisait uniquement par les deux chadburns, il existait un système de tuyauterie permettant de porter et d'écouter les voix, il était inefficace à la machine, tout comme la transmission par téléphone,

le personnel à la passerelle en mer
à la passerelle, le quart en mer nécessitait au minimum quatre personnes :

- l'officier de quart chargé de donner les ordres nécessaires pour maintenir le cap, c'est lui qui définissait la trajectoire à suivre en s'aidant des cartes et des instruments de navigation (giro, goniomètre, radar, compas...),

- l'homme de barre, exécutait les ordres de l'officier de quart (même démarche qu'avec le commandant), il était chargé de maintenir le cap en s'aidant du répétiteur giro, le chef de quart surveillait la bonne tenue du cap par des "coups oeil" sur l'arrière du bâtiment par rapport à la trace laissée sur l'eau, celle ci devait être rectiligne excepté pour les changements de cap,

- les deux hommes de veille en position sur les ailerons, ils étaient chargés de signaler à l'officier de quart tout ce qu'ils apercevaient de leur coté (autre bâtiment, objet flottant, rocher, balise...), en fait tout ce qui pouvait faire obstacle ou présenter un danger pour le déplacement du bâtiment,