INTRODUCTION
AUX CRIMES DE GUERRE



Crime de guerre

Un crime de guerre est une violation des lois et coutumes de guerre d'une gravité particulière.
La notion de crime de guerre est aussi ancienne que les lois de la guerre, elle est actuellement définie par des accords internationaux et en particulier dans le Statut de Rome (les 59 alinéas de l'article 81), régissant les compétences de la Cour pénale internationale (CPI), comme des violations graves des Conventions de Genève. Ceci inclut les cas où une des parties en conflit s'en prend volontairement à des objectifs (aussi bien humains que matériels) non militaires. Un objectif non-militaire comprend les civils, les prisonniers de guerres et les blessés.
En 1945, le procès de Nuremberg, chargé après la Seconde Guerre mondiale de juger les criminels et organisations nazis, définissait ainsi le crime de guerre, dans la Charte de Londres :
"Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires."
source : Wikipedia.

Les crimes commis durant l'occupation

Une grande partie des personnes tuées dans les Côtes-du-Nord le furent dans les jours qui précèdèrent la Libération, de début juillet au 10 août 1944 autour de 90% furent assassinés, abattus, tués au combats...
Les Allemands et leurs supplétifs en particulier les russes, conscients de la défaite proche sont devenus pour certains fous furieux ils abattent souvent sans motif des personnes, des civils bien souvent qui ont le seul tort de se trouver au mauvais moment sur leur chemin.
Cela s'appelle crimes de guerre.

Ces crimes dans de très nombreux cas sont précédés de mauvais traitements, les mêmes techniques de tortures sont retrouvées en des endroits différents en particulier le bâton passé dans les creux des bras et les creux des genoux, le corps se recroquevillant automatiquement les peaux sont tendues, c'est alors que les coups tombent. Cela met en évidence que certains éléments étaient formés dans une école du crime.
Cela s'appelle crimes de guerre.

- Nombreux furent les Résistants arrêtés, déportés et morts dans des camps de concentration.
- Nombreux furent les Résistants abattus sans jugement après dans la plupart des cas été martyrisés.
- Nombreux furent ceux abattus qui à la vue des Allemands tentent de s'enfuir.
- Nombreuses furent les maisons incendiées ne laissant que quelques minutes aux occupants pour sauver un peu de leur bien.
- Nombreuses furent les maisons réquisitionnées et retrouvées dévastées.
- Nombreux furent les infrastructures détruites au moment de leur départ, par exemple des phares, des établissement scolaires.
- Nombreux furent les fermiers à qui on vola du bétail, les laissant sans outils de travail et sans ressources.
Cela s'appelle crimes de guerre

Tous ces crimes dans notre département restèrent impunis au grand désespoir des victimes.

Evidement l'armée allemande n'est pas la seule à se comporter de cette façon, c'est le lot de toutes les guerres coloniales, les guerres de conquête.

Le plus grand criminel de guerre du département fut sans hésitation Rudolf Kiekhaefer, né le 24 novembre 1911 à Kammin province de Poménarie en Pologne, marié, un fils, secrétaire d'administration, membre de la SS depuis 1933. Chef de la sûreté allemande de Saint-Brieuc. Il était présent lors de pratiquement toutes les opérations de police ou rafles, responsable de la mort de plusieurs dizaines de Résistants.
La liste peut s'allonger :
- Meith et de son interprête Alfret qui sévissaient à la Maison de la Pépinière de Plouaret.
- Le commandant Ortel, le lieutenant Martin, le lieutenant Paul Blaumann, Georges Keltz, Kurt Kaufman, Rudolf Coldhart qui sévissaient à Servel et à Lannion et qui ont du sang sur les mains.
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