COMBATTRE LE REVIONNISME


La vigilance s'impose, la vigilance est un devoir

La vigilance s'impose afin d'éviter de voir honorer la mémoire de personnages qui pour certains s'étaient fourvoyés avec l'occupant durant la période 1940-1945.

En 2000, Alain PRIGENT et Serge TILLY avaient révélé l'existence d'un cahier classé aux Archives Départementales de Saint-Brieuc. Ce cahier contenait une liste de personnages liées à la Gestapo, en particulier Ropars HÉMON. A la suite de cette révélation des actions furent entreprisent par différentes associations qui aboutirent au retrait du nom de Ropars HÉMON du collège Diwan de Relecq-Kerhuon près de Brest (Finistère), mais également à une rue de Pommerit-le-Vicomte et un centre culturel de Guingamp (Côtes-d'Armor) portant son nom.

En 2010, l'abbé Yann TALBOT, curé à Lannion (Côtes-d'Armor) a célébré une messe en hommage à l'abbé Jean-Marie PERROT. Ce personnage recevait de façon régulière chez lui les nationalistes bretons les plus compromis avec l'occupant mais également des dignitaires nazis. Il fut condamné à mort par Londres et exécuté par la Résistance en décembre 1943.

En 2011, Per DENES, universitaire linguiste et nationaliste est décédé. Ce personnage demandait à ses étudiants d'aller se recueillir dans un cimetière de Rennes sur la sépulture d'un ancien milicien de la Bezen PERROT Léon JASSON. A ses obsèques se retrouvèrent : Edmond HERVÉ (ancien maire de Rennes (Ille-et-Vilaine)), Charles JOSSELIN (ancien député des Côtes-d'Armor et ancien ministre) et Jean-Yves LE DRIAN (ancien maire de Lorient (Morbihan) et président du conseil régional de Bretagne) qui lui rendit hommage dans l'église Notre-Dame-Saint-Mélaine de Rennes le 1er août 2011.

En 2011, le conseil municipal de Lannion (Côtes-d'Armor) décida de dénommer une rue Anatole de CARCARADEC, maire vichyste et maréchaliste, conseiller départemental, homme politique de premier plan durant l'occupation. A la suite d'actions menées par l'ANACR et grâce aux révélations faites par l'historien Alain PRIGENT le conseil municipal décida d'annuler la dénomination de la rue Anatole de Carcaradec.

En 2011, la mairie de Plescop près de Vannes (Morbihan) veut dénommer un collège Polig MONJARET, ce personnage fut membre du Parti Nationaliste Breton durant l'occupation. Plusieurs interventions n'ont pas permis de faire revenir en arrière le conseil municipal de Plescop.

En 2011, une rue de Penvénan (Côtes-d'Armor) porte le nom d'Alexis CAREL, ce personnage qui fut en 1912 prix Nobel de physiologie et de médecine, il fut également le précurseur des chambres à gaz, devançant les nazis. Plusieurs interventions de l'ANACR n'ont pas permis d'aboutir au retrait du nom à Penvénan, alors que dans plusieurs villes, ce nom a été retiré.

En 2011, des nostalgiques de la période de la guerre d'Algérie tentent de mettre en place des lieux de mémoire commémorant les activités criminelles de cette organisation, mettant à l'honneur des personnages qui tentèrent d'assassiner le général de Gaulle, qui assassinèrent le maire d'Evian Camille BLANC, qui défigurèrent Delphine RENARD...