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29 MAI 1944 : SUEURS FROIDES Á PLUZUNET
Nous dormions, Eugène et moi, chez la tante Anaïs, à Kerampont quand, un peu avant minuit, nous avons été réveillés par un bruit de ferraille. C'étaient les Allemands qui se dirigeaient à vélo vers Lannion. Nous avons su par la suite, qu'ils préparaient la grande rafle. Ils ont posé leurs vélos contre la maison où nous étions cachés, restant peut être se reposer quelques instants, puis ils sont partis. Nous ne les avons pas vu, mais, au bruit qu’ils faisaient, ils devaient être nombreux. Nous avons eu très peur car, du grenier où nous étions, aucune possibilité de fuite n’était possible.

Anaïs LE LAGADEC épouse KERTUDO et sa fille Jeannette

c'est dans le grenier de cette maison à Kerampont en Pluzunet chez la tante de mon épouse Anais LE LAGADEC épouse KERTUDO
qu'avec mon beau-frère nous étions cachés