Pour son industrie de guerre, l'Allemagne avait grand besoin de métaux, en particulier de métaux précieux tels que le cuivre et ses alliages (laiton, bronze...). Ainsi plusieurs statues furent-elles enlevées pour être fondues. Devant la vague de protestations, quelques-unes furent préservées, comme la statue de Charles LE GOFFIC à côté de l'église de Lannion.

A Louargat, les Allemands, croyant sans doute que la statue du soldat du monument aux morts était en bronze, décidèrent de la retirer de son socle. Elle fut mise dans une caisse puis portée en gare de Belle-Isle-Bégard en vue d'être envoyée en Allemagne par le train. Mais un cheminot, Xavier PAGE, remplaça par des blocs de pierres le soldat qui fut mis à l'abri chez les GARLANTEZEC à Kerespern jusqu'à la Libération, où il reprit sa place. Un pauvre soldat de fonte mais sauvé de la fonte…