Ce témoignage a pu être établi grâce à une importante documentation réunie par Corentin André et les rapports des Commandants Jean Le Jeune, Albert Conan, Roger Houssay, Léon Razurel, Georges Maffart ainsi que par des témoignages de camarades ayant combattu dans les différentes unités des Côtes-du-Nord engagées sur le front de Lorient.
Le Général Wilhelm Fahrmbacher a, dans son livre «Lorient» donné sa version des événements de l'époque avec de nombreuses erreurs et des contre-vérités flagrantes. De prétendus historiens ont voulu également, en se basant sur le récit de Wilhelm Fahrmbacher, écrire l'histoire du siège de Lorient en la falsifiant soit par ignorance, soit volontairement dans le but de discréditer les combattants issus de la Résistance.
Aucun d'eux n'a cherché à prendre contact avec les responsables des unités françaises ayant combattu sur ce front et ceci prouve bien que la vérité historique n'était pas leur souci majeur.
Le témoignage des hommes qui a cette époque ont prouvé leur patriotisme en exposant volontairement leur vie, d'abord dans la Résistance, puis sur ce front de Lorient a certainement une autre valeur.